Article du dauphiné du 16 juillet 2009 - Le Dauphiné Libéré
« Bien que les expertises soient toujours en cours, l'incident résulterait d'une réaction très exothermique, qui dégage de la chaleur », indiquait la direction de Trédi.
Reconnaissant « l'aspect spectaculaire de l'incident de par le dégagement d'un panache impressionnant », la direction de la société estime que ce seul aspect a justifié toutes les mesures prises. Tout en ajoutant : « dès les premières minutes, des analyses de la qualité de l'air ont été engagées. Aucune valeur significative n'a été établie quant à la toxicité des dégagements. Les produits en jeu ne présentaient pas de caractère de danger. Les fumées étaient composées essentiellement de vapeur d'eau. Cet incident reste très exceptionnel ».
Pour sa part, Jacques Remiller, député-maire de Vienne, constate que « les moyens de protection mis en œuvre sur les sites chimiques sont performants, hier à Novapex aujourd'hui à Trédi », tout en félicitant l'ensemble des forces de l'ordre et services du Sdis.
Mode d'intervention : Mandat d'étude
Donneur d'ordre : Communauté de Communes du Pays des Couleurs
Localisation : Nord Isère
Contact : laurent.dellu@territoires38.fr
La France possède le parc d’usines d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) le plus important d’Europe.
Les émissions atmosphériques de ces installations industrielles sont constituées de mélanges complexes associant des oxydes d’azote et de soufre, des particules, des substances dangereuses initialement présentes dans les déchets tels que les métaux lourds.
Lorsque les processus de combustion sont incomplets, des composés chimiques de type dioxines, furanes et des hydrocarbures aromatiques polycycliques sont dégagés.
C’est sur ce point que les nouveaux incinérateurs ont développé de nouveaux procédés qui permettent de rester en deçà des normes européennes les plus contraignantes.
Si la Communauté Urbaine de Lille reste pionnière en France sur le tri sélectif et la valorisation organique puisque de nombreux bus de la Métropole roulent « avec nos déchets » transformés en biogaz, il n’en est pas moins fondamental de continuer à limiter nos déchets.
L’incinération devrait diminuer de 15% d’ici à 2012 et chaque habitant devrait réduire d’au moins 5 Kg par an pendant 5 ans pour vraiment diminuer les tonnages à incinérer !
Après quatre ans de travaux statistiques dans le cadre du Plan Cancer, l’InVS (Institut de Veille Sanitaire)confirme l’existence d’une relation significative entre la pollution des incinérateurs dans les années 70-80 et l’apparition de cancers dans les populations à proximité dans les années 90-99.
L’étude a porté, sur 135.567 cas de cancer apparus entre 1990 et 1999 dans quatre départements (Isère, Haut-Rhin, Bas-Rhin, Tarn) où 16 incinérateurs étaient en fonctionnement entre 1972 et 1985. Bien que l’InVs reconnaisse la cohérence de ces résultats avec ceux d’autres travaux publiés dans la littérature scientifique, il se veut prudent et précise que cette étude ne permet pas d’établir la causalité des relations observées mais apporte des éléments convaincants au faisceau d’arguments épidémiologiques qui mettent en évidence un impact des émissions des incinérateurs sur la santé.
A Halluin, un groupe de médecins membres de l’URMEL (Union Régionale des Médecins Libéraux) a mené une enquête dont les résultats montrent une présence de dioxine supérieure à la moyenne nationale mais que l’imprégnation des populations proches de l’ancien incinérateur n’est pas beaucoup plus importante que celle des habitants d’une zone témoin de la région où il n’y a jamais eu d’incinérateurs(Orchies). Les conclusions sont unanimes : c’est toute la région qui est touchée par son histoire industrielle mais aussi par d’autres facteurs tels le chauffage, le trafic routier intense, l’industrie actuelle...
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Source : http://www.eda-lille.org/spip/article.php3?id_article=259
" Si ce décret est validé, l'état, une fois de plus montre son désintérêt total envers l'environnement, les gouvernements se succédent, les pouvoirs scandaleux octroyés aux industriels eux perdurent !!!!! ......"
Source : du mardi 18 août 2009 - www.leparisien.fr
http://www.leparisien.fr/abo-vivremieux/environnement-18-08-2009-609731.php
Mme ATTAVAY notre Vice-Présidente et Mme ALEXANDRE notre Présidente ont rencontré un journaliste de la "Voix de l'Ain" ce jour, jeudi 3 septembre 2009.
Le contact était très bon.
Nos membres sont toujours actifs : (distribution de tracts sur les communes environnantes, réponses aux e-mail et demandes de renseignements par téléphone auprès de la population).
Un article concernant l'implantation futur de CHIMIREC sur la commune de Bouvesse-Quirieu sera mis en page par ce journal .
Nous ne manquerons pas de mettre cet article en ligne dès sa parution.
Cordialement,
Le secrétariat de l'association.
Jean-Claude
CHAMPIER
Maire de Bouvesse-Quirieu
Quelle est votre position par rapport au projet ?
« Elle est forcément favorable, puisque c'est Bouvesse qui accueillera l'usine. Avec les membres du conseil municipal, nous avions déjà été sollicités par Chimirec l'année dernière, mais avant de donner une réponse, nous avions tenu à avoir davantage d'informations. C'est pour cela que nous avons été reçus par les dirigeants de l'usine, à Montmorot, en juin 2008. Cette visite a été très enrichissante, elle a levé les doutes que certains avaient par rapport au projet non abouti à Villemoirieu. Après cela, le conseil municipal a été favorable au projet, sous réserve d'étudier les dossiers que nous venons d'ailleurs de recevoir. Les gens qui travaillent à Chimirec sont sérieux, les déchets sont rangés sur des palettes, dans des locaux étanches et coupe-feu. »
Avez-vous suffisamment informé les habitants
de votre commune du projet en cours ?
« Tout a été fait dans la plus grande clarté, il y a eu des comptes rendus de conseils municipaux, et aussi une feuille semestrielle que nous avons fait passer dans les boîtes aux lettres [NDLR : lire par ailleurs]. On l'avait fait spécialement pour avertir la population. Les gens ont besoin d'information, c'est normal. Lors de la réunion publique en janvier, les questions ont pu être posées, et des réponses ont été apportées. »
Que répondez-vous aux critiques des associations de défense de l'environnement ?
« Lors de la réunion publique, certains avaient agité le bâton du cancer, mais je crois qu'on ne peut vraiment pas faire un lien avec Chimirec. Puis, lorsqu'on nous dit que nous avons fait les choses en douce, sans prévenir personne, je réponds que c'est totalement faux, rien n'a été minimisé. Quant à la question pourquoi à Bouvesse, je dis pourquoi pas ? Chimirec a jugé intéressant de s'installer chez nous, car nous sommes au cœur du bassin de collecte des déchets. On aurait bien suggéré la commune d'Arandon [NDLR : comme l'ont proposé les membres de "Sans nature pas de futur"] mais la surface n'était pas suffisante pour accueillir l'entreprise. Et puis Chimirec voulait une parcelle suffisante pour pouvoir éventuellement s'agrandir, ce qui peut être réalisé sur le terrain de Bouvesse, qui conservera tout de même une partie d'espaces verts que l'entreprise n'a pas acquise. Enfin, si l'usine s'installe chez nous, il n'y aura aucun impact visuel, sonore ou olfactif. »
Un comité consultatif créé pour _comme son nom l'indique_ consulter les associations et les habitants, à propos du projet Chimirec. Tel a été l'initiative de la communauté de communes du Pays des Couleurs, qui a organisé une réunion publique en janvier dernier afin d'informer la population. « Nous avons créé ce comité en même temps que nous avons émis un avis favorable sur le projet, avec tous les maires du canton, à l'automne ou l'hiver 2008, explique Christian Rival, conseiller général, maire de Morestel et président de ce comité. Nous l'avons fait afin qu'il y ait une transparence totale sur le dossier, qui est très sérieux ».
Le comité, qui s'est réuni déjà trois fois, se pliera aux conclusions du commissaire-enquêteur chargé de mener l'enquête publique, qui se déroulera prochainement (lire en page 2). « Si, selon lui, les différentes exigences ne sont pas remplies par l'entreprise, nous ne donnerons pas suite au dossier, car nous ne sommes pas là pour polémiquer », insiste Christian Rival.
Plusieurs associations de défense de l'environnement, comme la Frapna font partie de ce comité, dont le président d'honneur est le sous-préfet Christian Avazéri.
Pour l'instant, aucune autre réunion publique n'est organisée. « Nous allons attendre l'avis de l'enquêteur, indique Christian Rival. Nous ne sommes mariés ni avec Chimirec, ni avec qui que ce soit, mais nous ne laisserons pas passer une opportunité industrielle comme celle-là, car ce projet, c'est de l'environnement, du vrai ».