
Acariens et tabac, moisissures et CO2 : les asthmatiques retiennent leur souffle...
L’exposition aux allergènes et aux polluants domestiques est supposée être un facteur d’aggravation de l’asthme et de la rhinite. Une équipe californienne a tenté de prendre en compte le rôle de chaque facteur de pollution domestique ainsi que celui de leur association. |
|
Impact de l’environnement domestique intérieur sur l’asthme et la rhinite de l’adulte : Blanc PD, Eisner MD, Katz PP, Yen IH, Archea C, Earnest G, Janson S, Masharani UB, Quinlan PJ, Hammond SK, Thorne PS, Balmes JR, Trupin L, Yelin EH. Department of Medicine, Cardiovascular Research Institute, University of California San Francisco, San Francisco, CA 94117, USA. blancp@itsa.ucsf.edu dans J Occup Environ Med. 2005 Apr ;47(4):362-72
|
L'avis du rédacteur :
226 patients présentant une rhinite et un asthme ont été recrutés en Californie de 1992 à 1999.
Les patients ont été soumis à un interrogatoire, une spirométrie (VEMS), un dosage d’IgE spécifiques, d’IgE totales et de la cotinine sérique.
Une visite au domicile des patients a relevé la présence d’animaux domestiques, de moisissures, a permis la mesure du CO, CO2, NO2, de formaldéhyde et de composants volatiles organiques, de la température, du degré d’humidité...
Des échantillons de poussière ont été prélevés pour effectuer une recherche d’allergènes de chat, chien, blatte, acariens mais aussi d’endotoxines et de glucans.
Les auteurs ont tentés de relier la sévérité de la maladie, la qualité de vie du patient et la fonction respiratoire à la présence des différents polluants intérieurs, seuls ou en association.
Les résultats sont complexes car de nombreuses variables sont prises en compte.
Il en résulte cependant que les différents polluants intérieurs ont un impact sur l’asthme, chacun étant considéré isolément puis en association.
http://www.allergique.org/article2728.html