Depuis 2015, nous avons appris grâce aux Canard Enchainé et à Médiapart que CHIMIREC/APROCHIM avait, depuis 2011 comme représentant à l'international, le député T. SOLERE, avec un salaire de 12 000 euros/mois ...
On comprend mieux pourquoi la France devient la poubelle du monde entier !
Grez-en-Bouère Aprochim./ CHIMIREC
Les élus de Bouère s'opposent au développement international de l'entreprise.
Face au développement d'Aprochim, avec le traitement de transformateurs algériens ou boliviens, notamment, la mairie de Bouère s'associe aux opposants. Explications:
Mercredi 10 juin 2015, la société Aprochim, filiale du groupe CHIMIREC, a présenté un bilan de son fonctionnement récent ainsi que ses perspectives de développement pour l’année 2015.
Un développement qui passe par l’international.
En effet, comme déjà annoncé auparavant, Aprochim a obtenu l’autorisation de traiter
des transformateurs provenant d’Algérie et de Bolivie. Il s’avère que la liste s’est élargie avec
la Turquie, la Bosnie ainsi que l’Égypte. « Cela représente une augmentation de 32 %
de la production totale 2 014 et des concentrations en PCB décuplées », s’alarme le
collectif PCB53, dans un communiqué de presse.
« C’est la goutte de PCB qui fait déborder le transformateur ! »
Les opposants continuent.
Cet inventaire à la Prévert, appelé à s’enrichir rapidement si l’on ne réagit pas,
ne peut être accepté par les riverains et les agriculteurs. Touchés de plein fouet
par des pollutions à répétition, sous séquestres et pour beaucoup non indemnisés…
C’est la goutte de PCB qui fait déborder le transformateur !
Dans leur combat, les associations environnementales engagées dans le collectif ont reçu le
soutien du conseil municipal de Bouère. Celui-ci souhaite « solliciter le préfet de la Mayenne
pour la suspension du traitement des transformateurs venant de Bolivie et d’Algérie ».
Une « marque de soutien très importante », peut-on lire dans le communiqué.
Pour le collectif, le traitement de ces produits hautement contaminés ne peut être envisagé
avant « qu’un véritable test des installations au niveau de production autorisé par l’arrêté
ait été organisé, que la compatibilité de l’entreprise avec le monde agricole soit
démontrée par la contre-expertise menée par les experts de l’INERIS (experts du risque
industriel) et l’ONIRIS (experts vétérinaires), et que les victimes des premières pollutions
aient été indemnisées. »
La préfecture a promis de répondre rapidement à la municipalité de Bouère.
Fabien Chauvel
source : http://www.lesnouvellesdesable.fr/2015/06/11/aprochim-les-elus-de-bouere-sopposent-au-developpement-international-de-lentreprise/